De 802, date de sa fondation, à 1431, l’Empire khmer, dont la capitale était Angkor, se lança dans une politique d’expansion territoriale. Parallèlement, il développa des œuvres culturelles et architecturales admirables, dont les plus connues sont les temples d’Angkor. Deux souverains ont marqué l’Empire khmer aux XIIe et XIIIe siècles, Suryavarma II, qui fonda le temple Angkor Vat, et Jayavarma II , dont le règne coïncide avec l’apogée de l’art khmer.
L’apogée de l’Empire khmer eut lieu au XIIIe siècle. Puissance dominante de l’Asie du sud-est, l’Empire s’étendait sur un territoire formé du Cambodge actuel, d’une partie de la Thaïlande, du Laos et du Vietnam. À partir du XIIIe siècle, l’Empire khmer connu une période de déclin qui culmine en 1431, lors du sac d’Angkor par les Thaïs, début de sa vassalisation.
On estime qu’Angkor était la plus grande cité de l’âge préindustriel, avec une superficie de plus de 1000 km², soit environ dix fois celle de la ville de Paris. À son apogée, Angkor comptait environ 700000 habitants.
Le déclin, puis la chute de l’Empire khmer, sont multi-causales : bouleversements géopolitiques régionaux, crise religieuse, système hydraulique mal entretenu, événements météorologiques catastrophiques, épidémies (peste noire), déforestation trop intensive.