“C'est le rôle essentiel du professeur d'éveiller la joie de travailler et de connaître.”
Albert Einstein, Comment je vois le monde
 
 

Les piliers du développement durable

L'invention de la notion de durabilité

Le roi de Saxe développe à la fin du XVIIIe siècle les mines d'argent du royaume et lance la fabrication de porcelaines. L'étaiement des mines et les fours à céramique consomme de grandes quantités de bois. Carl von Carlowitz, ingénieur en charge des forêts, s'aperçoit rapidement que la surexploitation va conduire à l'épuisement des ressources. Dans son ouvrage sur l'économie de l'exploitation forestière, il prône un usage durable des ressources et emploie le terme de durabilité (Nachhaltigkeit).

Ce faisant, il s'inspire expressément de l'ordonnance de Colbert de 1669 sur les eaux et forêts. Elle-même reprenait une longue tradition de la royauté française puisque la première ordonnance royale sur la question, édictée par Philippe VI de Valois, stipule: "Les Maîtres des forêts enquerreront et visiteront toutes les forêts et bois qui y sont et feront les ventes qui y sont à faire, eu regard à ce que les-dîtes forêts et bois se puissent perpétuellement soustenir en bon état." C'est ce vieux verbe français "soustenir" qui donnera la traduction anglaise de durabilité, sustainability. L'idée de solidarité intergénérationnelle est présente dans la réflexion : l'ordonnance de 1669 explique qu'il faut exploiter dans la perspective de la postérité, c'est-à-dire de ceux qui seront sur terre quand nous n'y serons plus.

Cette définition de la durabilité n'est pas explicite dans l'ouvrage de Carlowitz, mais elle apparaît en 1795 dans le livre d'un de ses disciples, Georg-Ludwig Hartig. Ce dernier énonce en effet qu'il convient de gérer les forêts "de sorte que les générations futures puissent en retirer au moins autant d'avantages que les présentes."

L'une des origines du développement durable est donc à chercher au dix-huitième siècle lors des premiers développements industriels. Cette origine est de nature technique et économique. Mais la fin du XVIIIe siècle voit aussi l'élaboration des premières grandes constitutions et la question des générations futures a été discutée en cette occasion. [...]
http://www.huffingtonpost.fr/ 

Développement durable et territoires

Le développement permet à la croissance de se prolonger

Les enjeux environnementaux planétaires

Les principaux indicateurs de développement


L'INDICE DE GINI
L'indice (ou coefficient) de Gini est un indicateur synthétique d'inégalités de salaires (de revenus, de niveaux de vie...). Il varie entre 0 et 1. Il est égal à 0 dans une situation d'égalité parfaite où tous les salaires, les revenus, les niveaux de vie... seraient égaux. A l'autre extrême, il est égal à 1 dans une situation la plus inégalitaire possible, celle où tous les salaires (les revenus, les niveaux de vie...) sauf un seraient nuls. Entre 0 et 1, l'inégalité est d'autant plus forte que l'indice de Gini est élevé.


L'INDICATEUR DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN
L’Indicateur de Développement Humain, ou I.D.H., a comme objectif d’essayer de mesurer le niveau de développement des pays, sans en rester simplement à leur poids économique mesuré par le Produit intérieur brut (P.I.B.) ou le P.I.B. par habitant. Il intègre donc des données plus qualitatives. C’est un indicateur qui fait la synthèse (on l’appelle indicateur composite ou synthétique) de trois séries de données :
La santé / longévité (mesurées par l’espérance de vie à la naissance), qui permet de mesurer indirectement la satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l’accès à une alimentation saine, à l’eau potable, à un logement décent, à une bonne hygiène et aux soins médicaux.
Le savoir ou niveau d’éducation. Il est mesuré par la durée moyenne de scolarisation pour les adultes de plus de 25 ans et la durée attendue de scolarisation pour les enfants d’âge scolaire. Il traduit la satisfaction des besoins immatériels tels que la capacité à participer aux prises de décision sur le lieu de travail ou dans la société.
Le niveau de vie (logarithme du revenu brut par habitant en parité de pouvoir d’achat), afin d’englober les éléments de la qualité de vie qui ne sont pas décrits par les deux premiers indices tels que la mobilité ou l’accès à la culture.


INDICE DE PAUVRETÉ MULTIDIMENSIONNEL
L'indice de pauvreté multidimensionnel (IPM), nouvel indicateur statistique composite élaboré en 2010 par un laboratoire de l’Université d’Oxford et utilisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), vise à rendre compte du phénomène de la pauvreté dans trois de ses dimensions. La privation en matière d’éducation, de santé et de niveau de vie est appréhendée à l’aide d’une dizaine d’indicateurs : nombre d’années de scolarité et taux de scolarisation, malnutrition et mortalité infantile, caractéristiques du logement et des sanitaires, accès à l'eau potable et à l'électricité, nature du combustible de cuisson, possession de matériel de transport et de communication.

PRODUIT INTERIEUR BRUT (PIB)
Le produit intérieur brut PIB est défini comme étant la somme des valeurs ajoutées réalisées à l'intérieur d'un pays par l'ensemble des branches d'activité (auxquelles on ajoute la TVA et les droits de douane), pour une période donnée, indépendamment de la nationalité des entreprises qui s'y trouvent.
L'utilisation de la valeur ajoutée permet d'éviter que la même production ne soit prise en compte plus d'une fois, puisque dans son calcul on retire la valeur des biens consommés pour la production.
Le PIB se distingue du Produit national qui, lui, prend en compte la nationalité des entreprises, et non leur lieu d'implantation.
Le Produit intérieur brut est constitué du Produit intérieur marchand (biens et services échangés) et du Produit intérieur brut non marchand (services fournis par les administrations publiques et privées à titre gratuit ou quasi gratuit). Ce dernier est, par convention, évalué à son coût de production. Le PIB est calculé à partir des valeurs ajoutées fournies par les entreprises et des comptes des administrations.
La croissance du PIB est considérée comme l'indicateur par excellence de la performance et de la santé économique d'un pays. Le ratio PIB par habitant mesure, quant à lui, le niveau de vie. En effet, comme le total des valeurs ajoutées est égal à la somme de l'ensemble des revenus, le PIB par habitant est aussi égal au revenu par habitant.

Sources
www.insee.fr/fr/accueil
http://ses.webclass.fr
http://www.melchior.fr
www.toupie.org

L’inégale avancée dans la mondialisation

Le dessous des cartes, La démographie mondiale
 

La transition démographique

La pauvreté est-elle une fatalité ?
 





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